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Réouverture des Entretiens de Po&sie par Michel Deguy
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Po&sie face à la mondialisation par Gisèle Berkman
3/
Towards a Fresh Perspective on Contemporary American Poetry par Richard Rand
S’entretenir de la poésie. À quoi bon ? demandait le penseur, et il ajoutait « [ À quoi bon] les
hommes de l’art (Dichter) en temps nécessiteux ». Est-il encore temps ?
samedi 13 octobre 2012
samedi 12 mai 2012
Poésie et art moderne
avec Jean-François Chevrier,
Michel Deguy et Claude Mouchard
Michel Deguy et Claude Mouchard
Jean-François Chevrier est
historien de l’art, critique d’art et commissaire d’expositions. Il
enseigne l’histoire de l’art contemporain à l'École nationale
supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis 1988. Parmi ses nombreux ouvrages, on mentionnera Proust et la photographie, La résurrection de Venise, ainsi
qu’une monographie sur le photographe canadien Jeff Wall. Et c’est une
« collection » de sept livres que publient les éditions l’Arachnéen
depuis 2010 : La trame et le hasard, Entre les beaux-arts et les
médias, Walker Evans dans le temps et dans l’histoire, Des
territoires, Les relations du corps, L’hallucination artistique, Œuvre
et activité. Au dos de chacun de ces sept livres figure une phrase
de Mallarmé : « Mal informé celui qui se crierait son propre
contemporain. »
samedi 17 mars 2012
Qu'est-ce que philosopher aujourd'hui ?
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo
Qu’est-ce que philosopher
aujourd’hui, à l’heure de la crise de la pensée sans précédent que nous
traversons ? Comment « s’orienter » dans la pensée à l’ère du « temps de
cerveau disponible » pour Coca-Cola®, de la disparition des humanités
classiques et de la marchandisation des biens culturels ? C’est ce dont
s’entretiendront Gisèle Berkman, Patrice Loraux et Jean-Michel Rey. À
quelles conditions peut-on relancer une pensée critique héritière des
Lumières ? Comment cartographier les pensées actuelles, entre
positivisme triomphant et spiritualisme renaissant, entre triomphe des
neuro-sciences et retour du Sujet ? Cela implique d’interroger ce qui,
en notre « extrême contemporain », constitue tout ensemble un
empêchement et un défi à penser.
17 mars 2012 / Maison de la poésie
samedi 11 février 2012
Poésie et ruine
« Poésie et ruine »
avec Michel Deguy, Claude Mouchard et Alain Schnapp
Pierre Pachet n'ayant pas pu participer à la séance,
Claude Mouchard lit son essai
Du bon usage des fragments grecs :
puis Alain Schnapp propose un magnifique exposé consacré,
selon ses termes, à une 'collection de fragments' :
faute de temps, Michel Deguy communiquera
ultérieurement sa contribution.
samedi 21 janvier 2012
Théâtre et poésie
« Théâtre et poésie »
21 janvier 2012 à 16h00 à la Maison de la poésie
avec Claude Guerre, Michel Deguy, Denis Guénoun,
Robert Davreu et Esa Kirkkopelto
(la quasi-totalité de l'intervention
de ce dernier est à visionner ci-dessous.)
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Esa Kirkkopelto est metteur en scène et professeur de recherches artistiques à l’Académie de théâtre de Finlande à Helsinki. Il est l'auteur de Le Théâtre de l'expérience : contributions à la théorie de la scène, Pups, 2008.
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samedi 10 décembre 2011
Traduire
Avec Isabelle Berman, Robert Davreu, Michel Deguy, Claude Guerre, Patrick Quillier, Martin Rueff, Tiphaine Samoyault et Valentina Sommella.
Traduire est une des grandes affaires de Po&sie – parce que c’est une des grandes choses de ce temps. Traduire activement, en curiosité incessante tournée vers les littératures, en alerte, en réponse à la demande pressante, du passé, du présent, de l’à-venir. Et par conséquent « la traduction » est un des principaux objets de réflexion de notre revue – et volontiers dans la fidélité critique au travail, à bien des égards inaugural, d’Antoine Berman, dont notre collection va publier un nouvel ouvrage posthume.
Tantôt le traduire, au sein de la « mondialisation » économique, traverse, réduit, neutralise la différence des langues (dans « l’interprétariat simultané ») ; Tantôt Babel revient comme le trésor : traduire creuse l’abîme qui sépare les langues, la différence, le ne-pas-s’entendre réciproque des êtres parlants. Les œuvres protègent Babel.
Si la translation en géométrie parvenant à la superposition fait preuve de l’égalité, la « translation » traductrice manifeste la non- superposabilité des œuvres, l’impossibilité du « sans reste », la fécondité du malentendu, la réserve de l’intraduisible – et la richesse infinie de cet effort impossible – sous l’invocation fréquente de Walter Benjamin.
Cependant nous habitons un même monde. Quel est donc le sens de « monde » pour que nous continuions à le penser « commun » ? Et quoi de l’autre-que-le-monde, non connaissable (Kant), toujours interrogé par les littératures du monde, pour s’en proposer une version les unes aux autres ? La « condition de l’homme moderne » (Arendt) est de plus en plus celle d’un traducteur.
Tiphaine Samoyault, traductrice multiple (et, récemment, de Joyce) éclaire cette ouverture réciproque en cherchant à penser la traduction comme procréation. Entourée par ceux de Po&sie qui traduisent, en particulier par Martin Rueff, et notre invité Patrick Quillier, poète et traducteur de Fernando Pessoa en français, elle conduit l’entretien.
Tantôt le traduire, au sein de la « mondialisation » économique, traverse, réduit, neutralise la différence des langues (dans « l’interprétariat simultané ») ; Tantôt Babel revient comme le trésor : traduire creuse l’abîme qui sépare les langues, la différence, le ne-pas-s’entendre réciproque des êtres parlants. Les œuvres protègent Babel.
Si la translation en géométrie parvenant à la superposition fait preuve de l’égalité, la « translation » traductrice manifeste la non- superposabilité des œuvres, l’impossibilité du « sans reste », la fécondité du malentendu, la réserve de l’intraduisible – et la richesse infinie de cet effort impossible – sous l’invocation fréquente de Walter Benjamin.
Cependant nous habitons un même monde. Quel est donc le sens de « monde » pour que nous continuions à le penser « commun » ? Et quoi de l’autre-que-le-monde, non connaissable (Kant), toujours interrogé par les littératures du monde, pour s’en proposer une version les unes aux autres ? La « condition de l’homme moderne » (Arendt) est de plus en plus celle d’un traducteur.
Tiphaine Samoyault, traductrice multiple (et, récemment, de Joyce) éclaire cette ouverture réciproque en cherchant à penser la traduction comme procréation. Entourée par ceux de Po&sie qui traduisent, en particulier par Martin Rueff, et notre invité Patrick Quillier, poète et traducteur de Fernando Pessoa en français, elle conduit l’entretien.
/ Michel Deguy
samedi 19 novembre 2011
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